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48 HEURES PAR JOUR

Catherine Castel (France 2008 - distributeur : Les Films de l'Elyée)

Laura Atika, Antoine de Caunes

89 min.
11 juin 2008
48 HEURES PAR JOUR

La mémoire d’un carassius auratus, plus connu hors des sentiers de la nomenclature linéenne, sous le nom de cyprin ou poisson rouge varie entre 3 secondes et 7 minutes.

Soit environ et en comptant large 2.783 minutes (ou « 48 heures ») de plus que le temps qu’il vous faudra pour oublier ce film français qui dé-brille par sa superficialité, son faux allant et le toc de ses dialogues "brillants".

Marianne est une jeune femme débordée par sa double vie : performer dans sa carrière de publicitaire et assumer son rôle de mère.

Elle s’invente un stage à Tokyo (pourquoi Tokyo ?) pour tester les capacités de son époux à se débrouiller seul.

Si celui-ci réussit l’épreuve, il n’en est pas de même de cette réalisation dont la première scène fait craindre le pire tant elle rappelle le désastre de la reconstitution historique à la Jean-Jacques Annaud dans "Sa majesté Minor" 

Et dont les suivantes s’épuisent (et épuisent la bienveillance du plus indulgent des regardants) dans une inventivité proche du zéro absolu.

Antoine de Caunes (*) a beau faire son charmant et Aura Atika sa rouée, « 48 heures ... » patauge et rame dans la semoule des clichés, quiproquos et surprises prévisibles.

Le générique annonce les présences d’Aurore Clément, Bernadette Laffont, Victoria Abril et Catherine Jacob.

Que l’admirateur de ces "georgeous four" ne se réjouissent pas trop vite. Elles se contentent de défiler aussi éphémèrement que les mannequins sur le cat-walk.

On l’a compris « 48 heures par jour » n’est pas le pendant féminin de l’action movie « 48hrs » de Walter Hill avec Nick Nolte et Eddy Murphy.

Il est juste une tentative ratée de faire prendre une mayonnaise qui s’obstine à tourner.

Dans le vide du prévisible et de l’hyper convenu. (m.c.a)

(*) Bien moins convaincant que Vincent Lindon en père sans repère dans la comédie drôle et tendre de Pascal Thomas « Mercredi, folle journée ».