BRIDESMAIDS

« Quand dans une cage on enferme un lion affamé, un homme qui l’est tout autant et une côtelette, ce n’est jamais la côtelette qui gagne » - Cavanna

Quand dans une salle de cinéma il y a un film au scénario gorgé de clichés, une mise en scène achevée à la truelle et un spectateur, il y a fort à parier que ce dernier sera perdant.

Que dire de plus sur cette réalisation longuement (plus de 2 heures !) affligeante et qui confond humour irrévérencieux et grossièreté si ce n’est qu’elle peut rejoindre sur la dernière marche du podium un genre cinématographique que semblent apprécier les jeunes filles et les jeunes femmes (*) anglo-saxonnes - peut-on supposer un quota supérieur de « petites cellules grises » au public francophone ? - la bridcom (**)

La comédie, obligatoirement scato et hystérique, qui a comme toile de fond (sans fond ) les jours proches de la transe chamanique qui précèdent une cérémonie de mariage.

Il paraît que l’une des actrices, Rose Byrne est montée sur les planches pour jouer du Tchékhov. 

Ce qui la désigne pour figurer au Guiness Book des records de souplesse d’interprétation, rubrique dans laquelle ne sont classés que celles et ceux qui choisissent de passer du meilleur au pire. (mca)

(*) et les jeunes hommes s’il faut en juger d’après le nombre d’entrées de « Very bad trip - the hangover » de Todd Philipps
(**) « My best friend’s wedding » de P.J. Hogan, « The proposal » d’Anne Fletcher, « Best ennemies » de Gary Winick mort cette année, en 2011, à 50 ans à peine.