Eleni aligne les plans séquences durant trois heures, ce qui ne saurait surprendre de son auteur dont le thème (l’histoire de la Grèce contemporaine) et les procédés sont immuables depuis plusieurs décennies. Des séquences d’une fulgurante beauté animent une oeuvre par ailleurs harassante, qui demande une incontestable abnégation au spectateur. Pour cinéphiles, ou pour ceux qui n’ont jamais encore eu la curiosité de découvrir un des cinéastes les plus typés du temps.