JOHN RAMBO

 
"Rambo" ou l’acrostiche d’un morbide n’importe quoi.

R comme révulsif.
A comme attrape-nigauds.
M comme  médiocre.
B comme  barbare.
O  comme offensant.

Offensant pour les conflits qui se déroulent, en ce moment même, aux quatre coins de la planète.
Offensant pour les organisations humanitaires qui tentent d’en adoucir les ravages.
Offensant pour les concepts de vraisemblance, de solidarité, de souffrance.
Offensant par ses aphorismes boutefeu : "Tuer c’est respirer"

Il est bien, lorsqu’on est cinégourmand, de voir un maximum de films.

Il est encore mieux, si l’on veut être à la hauteur des exigences du cinéphile, d’éviter la fréquentation des moins bons d’entre eux.

De ceux qui asthénient, comme la peste bubonique le fait de la vigueur d’un bien portant, la lumière du 7ème art.

Dans sa méga tournée promotionnelle, Stallone claironne que Rambo, dans sa version IV, clôture la saga commencée en 1982. Quelle bonne idée ! La seule peut-être du quadriptyque.

Pour se refaire une virginité intellectuelle…. il s’intéresse dorénavant à Edgar Poe dont il espère mettre en scène la vie.

Entre Rocky et le maître du « Corbeau », une nouvelle « Histoire extraordinaire » ?

Le magazine « Première » de février 2008 porte la garde-robe de Rambo un regard aussi intéressant qu’impertinent. A lire avant le choix du tee-shirt de l’été… (m.c.a)