Reese Witherspoon, Mark Ruffalo
A quoi peut-on mesurer la valeur d’un film ?
A l’aune du bénéfice qu’il génère ?
Auquel cas « Just like heaven » vaut au moins ***
A sa conformité au roman de Marc Levy dont il s’inspire ?
Auquel cas « Et si c’était vrai » en raison de ses duperies scénaristiques ne mériterait que **
A des critères qui définissent un cinéma de qualité (une mise en place narrative originale, un jeu nuancé des acteurs, un ton et des dialogues personnels) ?
Et dans ce cas il n’est pas sûr que le film puisse revendiquer plus d’une * tant il est pétri de sentiments mielleux et empreint d’une composition convenue de la première à la dernière scène.
L’histoire est simple : une jeune femme dont l’incarnation corporelle est plongée dans un coma profond erre, via son corps astral, dans les lieux qu’elle a connus et notamment dans l’appartement où elle a vécu. Elle y rencontre un beau jeune homme solitaire.
Celui-ci pourra-t-il, grâce à l’amour qu’il porte à cet esprit désincorporé, rendre vie à l’héroïne ?
Sur ce thème du baiser qui réveille, il existe depuis 300 ans beaucoup mieux que le best seller de Levy : c’est « La belle au bois dormant » de Charles Perrault. (m.c.a)