LES PAPAS DU DIMANCHE

« Les papas du dimanche » font les films du samedi soir.

Ceux que l’on regarde plus volontiers sur petit que sur grand écran, d’un œil distrait et la main sur la touche forward de la télécommande.

Non pas parce qu’ils sont mauvais mais parce qu’ils sont quelconques. Matelassés de bonnes intentions et désespérément fermés à toute inventivité.

Sans une touche de rosserie ou d’humour, la sincérité aussi conventionnellement cultivée lasse et assoupit.

On l’aura compris, tant le titre est explicite, le thème de ce gentil long métrage soutenu par de sympathiques acteurs est de porter sur la (dure ?) vie des pères divorcés un regard flou et compatissant.

Chez les Becker, le cinéma est une affaire de chromosome X - Louis est le fils de Jean (« Les enfants du marais ») dont le père est Jacques (« La kermesse héroïque »).

Ce qui interpelle. En effet s’il est possible de transmettre le même intérêt, en est-il de même de l’inspiration ? (mca)