Celesete Dalla Porta, Stefania Sandrelli, Gary Oldman, Silvio Orlando…
Avec son dernier long-métrage, "Parthenope", le cinéaste italien Paolo Sorrentino, retrace la vie d’une femme nommée d’après la légendaire sirène qui vivait dans le golfe de Naples. De sa naissance en 1950 jusqu’au jour d’aujourd’hui, la jeune femme est comme une apparition insaisissable. Le film explore son amour passionné pour la liberté, pour sa ville, Naples, et ses multiples facettes, ainsi que pour les hommes qui ont traversé sa vie. Tandis que ces hommes se laissent emporter par leurs désirs, Parthenope, elle, cherche éperdument son propre bonheur.
Si le film divise la critique, accusant tantôt le réalisateur de narcissisme esthétique, ou le félicitant justement de tant de splendeur visuelle, rendons à Sorrentino ce qui appartient à Sorrentino, dont chaque film fait preuve d’une belle maîtrise du langage cinématographique. Le film est presque un exercice de style qui navigue entre superficialité agaçante et lyrisme hypnotique proche du rêve et chargé de sensualité.
L’éternelle jeunesse et la beauté, si chères à Sorrentino, fascinent et provoquent, mais ne laissent pas indifférent.
Luz