Sans intérêt
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THE EYE

David Moreau & Xavier Palud (France 2008 - distributeur : KFD)

Jessica Alba, Parker Mosey, Alessandro Nivola

98 min.
9 avril 2008
THE EYE

Il y a des films qui mettent tout le monde d’accord. Ils sont mauvais. Ou en traduction diplomatique : ils auraient pu être meilleurs.

C’est vraisemblablement en raison du succès de leur premier long et glauque métrage « Ils » que le duo Moreau/Palud s’est vu proposer après le désistement de l’empereur japonais des thrillers fantastiques, Nakata-san himself (*), de revisiter l’œuvre des frères Pang, « Gin gwai ».

Les Coréens Pang, ce qu’indiquent pas nécessairement leurs prénoms Danny et Oxide, qui en sont déjà à leur « Eye 3 » qui cartonnent dans les festivals dans la catégorie… effets visuels.

Suite à une greffe de la cornée, une jeune violoniste est assaillie d’hallucinations inexplicables et effrayantes. Elle part à la recherche de son donneur pour tenter de comprendre le sens de ses visions.

Rien de bien original ni dans le scénario - dans « Les mains d’Orlac » Edmond T. Gréville prenait déjà prétexte de la transplantation sur un pianiste des mains d’un meurtrier pour proposer, avec les moyens de l’époque, une dose efficace de frissons - ni dans la mise en scène qui semble être une copie dévitalisée de celle des Pang Brothers.

Ce n’est pas cette fois-ci que les français ajouteront un ton, un rythme, une ambiance à la planète
de l’épouvante et de l’attente qui tétanisent les nerfs et hirsutent poils, cils et cheveux.

Si « The eye » ne vaut pas le déplacement, la plastique de Jessica Alba (**) vaut certainement le coup d’œil. Est-ce suffisant pour avoir envie de faire la file devant un cinéma ? (m.c.a)

(*) "Dark water", "The ring" I et II. Un troisième est annoncé et serait la préquelle du Ring II avec Naomi Watts mais sans Naomi Watts. La production serait américaine ... Etrange quand on se souvient combien Nakata s’est plaint lors de sa version US du "Ring I" du lourd cahier des charges imposé par ses producteurs
(*) « Sin city » de Frank Miller et Robert Rodriguez, « Fantastic four » de Tim Story