Par ailleurs, le cinéma est une industrie

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Vient de paraître aux Editions du CEP, dans la collection 11 questions +1, « Par ailleurs, le cinéma est une industrie. » En une centaine de pages, ce petit livre, dont on ne fait littéralement qu’une bouchée, est rédigé sous la forme d’un entretien entre Jacques Bredael et Philippe Ryenaert. Si dans un premier temps, le livre revient sur le parcours de Philippe Reynaert, il établit, dans un second temps, non seulement le bilan des 15 ans de Wallimage mais il dresse aussi une esquisse topographique du cinéma belge francophone actuel (ses atouts, ses lacunes).

Truffé d’anecdotes, le livre mélange subtilement des éléments personnels propres à « l’homme aux lunettes blanches » et nous invite progressivement à pénétrer dans les coulisses de notre cinéma, notamment sur le plan financier. Ainsi, si vous voulez tout savoir sur Wallimage (l’originalité de son modèle économique, ses forces et les faiblesses auxquelles il a fallu remédier en cours de parcours) ou enfin comprendre ce qu’est le Tax-Shelter (ses dérives dans sa version 1.0, ses ajustements et son succès), ce petit livre vous éclairera de manière lisible et claire sur ces sujets. Enfin, vous y découvrirez le savoir-faire d’une industrie qui, même si elle se vend bien, voire très bien, à l’international, peine pourtant encore à le faire savoir sur son propre territoire. Si l’on se demande donc de quoi sera fait l’avenir du cinéma belge francophone, peut-être convient-il d’en parler… maintenant.

Ayant eu le plaisir de rencontrer Philipe Reynaert, l’occasion nous a été donnée d’approfondir quelques réflexions qui, dans le livre, n’avaient été effleurées que du bout des lèvres. (Lire notre interview)