Cinemamed 2022 et les femmes réalisatrices

Du 2 au 10 décembre 2022 , a lieu la 22ème édition du Cinemamed. L’occasion de découvrir le meilleur de la production cinématographique récente des pays méditerranéens et, sur une soixantaine de films programmés, plus d’une vingtaine de films réalisés par des femmes.

Allez vite les découvrir dans la rubrique

Les films de A à Z

de Cinemamed

Film d’Ouverture
Le Bleu du caftan de Maryam Touzani
Un plongeon au plus profond des âmes. Présenté dans la section Un Certain Regard à Cannes.

En Compétition Officielle
Alcarràs de Carla Simón
Joli portrait familial dans une Espagne rurale. Ours d’Or de la Berlinale
Cinema Sabaya de Orit Fouks Rotem
Un film féminin et universel qui joue avec la frontière entre fiction et documentaire.
Mediterranean Fever de Maha Haj
Mélange de comédie, de thriller et d’étude de personnages sur fond subtil de conflit israélo-palestinien. Prix du meilleur scénario dans la section Un certain regard à Cannes
Snow and the Bear de Selcen Ergun
Le propos résolument féministe de la réalisatrice s’épanouit dans une scénographie rurale et légendaire. Présenté en section Discovery à Toronto

En Compétition RêVolution
Amanda de Caroline Cavalli
Un premier film esthétique et maîtrisé. Présenté en section Orrizonti à La Mostra de Venise et en section Contemporary World Cinema à Toronto.
Houria de Mounia Meddour
L’art pour se reconstruire et en réponse à la violence.
Que Dieu te protège de Cléo Cohen
Un film sincère et tendre non sans ironie.
Ramona de Andrea Bagney
Un bijou.
Sirens de Rita Baghdadi
Une approche inconventionnelle du Liban. Primé dans de nombreux festivals internationaux et présenté en compétition au Sundance et à Ad Hoc Docs.
Sous les figues de Erige Sehiri
Portrait sucré d’une certaine jeunesse tunisienne en quête de liberté. Présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes et lauréat du Bayard d’or au Festival International du Film Francophone de Namur.

Aita et Rythmes de Marrakech de Izza Genini AÏTA
Interprétée par les cheikhat, musiciennes itinérantes, la aïta est le cri qui devient chant. Un chant qui se transforme en appel, en cri de douleur, mais aussi en cri d’amour et d’espérance.
À Marrakech, les tambourineurs de la deqqa, les femmes percussionnistes de la houara, les chanteuses de aïta et les mwazniya, violonistes-danseurs, participent tous et toutes au tempo de la mythique ville de Marrakech.
Dounia et la princesse d’Alep de Marya Zarif
La poésie de l’animation permet de narrer aux plus petit·es une histoire colorée de la guerre en Syrie.
Foragers de Jumana Manna Quand cueillir et ramasser des herbes devient un délit… imaginez ce que représente se rebeller.
Giovanna : stories of a voice de Chiara Ronchini
L’histoire populaire et sociale de l’Italie mise en chansons.
Hide and Seek de Victoria Fiore
A Naples, la Camorra se nourrit d’enfants comme Entoni. Entre rêve et cauchemar, lui et sa famille tentent de faire face.
Las Leonas de Isabel Achavál et Chiara Bondì
A travers le foot, ces femmes se sentent actrices de leurs propres vies.
Nezouh de Soudade Kaadan
Un regard d’enfant sur la guerre. Prix du public dans la section Orrizonti à la Mostra de Venise
The Wire de Tiha Gudac
Quand des barbelés transforment la vie de celles et ceux qui passaient auparavant d’une rive à l’autre sans se poser de questions..
Les dernier jours d’avril
de Laurence Buelens et Jean Forest Battir, le village palestinien qui cultive la résistance non-violente. Programmé dans la même séance que Foragers.
Vera de Tizza Covi et Rainer Frimmel
Les cinéastes proposent un cinéma hybride co-écrit avec les protagonistes pour un résultat sincère et abouti. Prix Orrizonti de la Meilleure mise en scène et de la Meilleure actrice à la Mostra de Venise.