Lindsay Lohan, Julia Ormond
Pour celles et ceux à qui le sordide de la réalité - le procès Fourniret par exemple – ne suffit pas.
Cette histoire d’un tueur en série qui enlève des étudiantes pour … est navrante et écœurante.
Scénario confus, mise en scène affligeante, qualité des images déplorable, jeu des acteurs (*) catastrophique. Hésitation entre des genres - le fantastique, le religieux, le gore, le soft porno et le thriller - dont aucun n’est maîtrisé.
Flirt raté avec ces films-à-tiroir dans lesquelles l’héroïne prétend ne pas être celle qu’elle est, prisés par David Lynch (« Mulholland drive ») ou Brian de Palma (« Sisters », « Dressed to kill »).
Bref, pour préserver un sens de la qualité aux statistiques relatives au taux de fréquentation des films sortis endéans le mois, « I know … » est à éviter.
Impérativement. (m.c.a)
(*) Et particulièrement Lindsay Lohan dont la lecture du movie book est très schizophrénétiquement parlante. Déjà 2 films, avant « I know… », à son passif en tant que double interprète : de jumelles dans « The parent trap » de Nancy Meyers et d’une mère et sa fille dans « Freaky Friday » de Marc Waters. Aucun n’étant inoubliable.