NIM’S ISLAND

Bienvenue ou déconvenue dans le monde de Nim (Abigail Breslin la délicieuse et amaigrie « Little Miss Sunshine » de valérie Faris et Jonathan Dayton) une fillette qui vit sur une île déserte et paradisiaque de l’océan indien ?

Et qui, lorsque son père disparaît, fait appel à Alex Rover, le héros des romans d’aventures dont elle est une assidue lectrice.

Et là….on quitte le récit nunuche pour entrer dans la fable super nanar.

Cornaquée par une Jodie Foster qui désespère en écrivain agoraphobe et misanthrope. 

On l’imaginait en version féminine de Belmondo dans « Le magnifique », jouant avec humour et détachement de l’imaginaire pour transcender par la fiction ses inhibitions face au réel et on se retrouve (presque) devant « Mamy Nova ».

Comment est-il possible que les réalisateurs et producteurs ne proposent ces derniers temps à cette jeune femme créative, intelligente, bilingue - elle possède, en français, autant de mots de vocabulaire qu’Anna Gavalda - que des rôles épais et sans nuance (« Flight plan » de Robert Schwentke, « The brave one » de Neil Jordan) ?

Alors qu’elle fut pour Michael Apted une subversive « Nell » et pour elle-même dans sa réalisation « Little man tate » une mère désemparée par son enfant surdoué.

Wake up little Jodie. Wake up. It’s never too late to be great again. (m.c.a)