Nicole Garcia, Emmanuelle Devos, Valeria Donzelli, Sarah Adler, Benjamin Biolay
L’a t-elle fait exprès ?
La réalisatrice a-t-elle volontairement saboté son film par une ligne narrative exagérément névrotique, des dialogues creux, vulgaires, mal articulés, un montage poussif, des cadres mal cadrés, un rythme myopathique, une fadeur brouillonne, prétentieuse et une vision infantile (adulescente ?) des trentenaires - génération qui est pourtant la sienne.
Sans oublier un jeu d’acteurs pitoyable que même Emmanuelle Devos, d’habitude bouée de sauvetage de films médiocres n’arrive pas à tirer d’une ornière proche du caniveau ?
Si la réponse est oui, on peut dire qu’a défaut de talent, au moins elle ne manque pas de cran.
Si la réponse est non, le cas est plus désespéré que d’essayer de traverser à pied le désert de Gobi.
Parce ce que celui-ci au moins promet l’illusion de quelques mirages. (mca)
(*) Cui-Cui (!) - un Benjamin Biolay qui se la joue Benicio Del Toro version endormie - a une sœur Coin-Coin ( !!) et une mère complètement zinzin - pauvre Nicole Garcia. Elles ne comprennent pas qu’il puisse, à quatre jours de son mariage, envisager de ne pas convoler avec sa promise. Nous non plus, surtout quand on sait que sa fiancée n’est autre que la belle et tonique Valérie Donzelli.