SI LE VENT SOULEVE LES SABLES

Sous un titre poétique, Marion Hänsel nous révéle une vérité cruelle.
L’eau, ce liquide synonyme de vie, se raréfie de plus en plus dans beaucoup de pays sur notre planète. Quand le puits se tarit, les nomades se mettent en route avec quelques chèvres et deux chameaux à la recherche de ce trésor.

Ils sont ainsi livrés à la chaleur, à l’épuisement, aux rebelles et à l’armée qui les rançonne les envoyant sur de fausses pistes.

Les photos du désert sont superbes et on se laisse emporter par le côté méditatif du film.

Il repose sur les épaules de Shasha, petite fille d’une dizaine d’année, miraculée de la vie par l’amour d’une mère et qui se révéle d’une maturité et d’un courage que bien des adultes lui envieraient. Tout cela avec des fous-rires impromptus comme seuls les enfants peuvent avoir.

Après avoir vu ce film, il n’est plus pensable de laisser un robinet goutter... (m.h)