Maria Bello, Michelle Yeoh, Brendan Fraser, Jet Li
Clou (de cercueil ?) d’une période envahie de super héros (« Iron man », « Hancock », « Hulk », « Batman ») « The mummy 3 » est presque la momie de trop.
Celle qui aurait pu par son idée - réanimer les guerriers en terre cuite de Xian et leur maléfique empereur - donner un souffle de fantastique à une série dévitaminée et qui finit par s’enliser dans une impasse coincée entre coûteux effets spéciaux, bagarres en cascade et paysages grandioses.
Impasse plutôt longuette - le film dure près de 2 heures - répétitive si l’on a encore en mémoire les aventures d’Indiana Jones ou de Ben Gates (*) et souvent dépouillée de cet humour qui avait fait des O’Connell la famille d’archéologues les plus « cool » et intrépides de l’écran. Comme celle des Cortez, dans la série des "Spy Kids" de Robert Rodriguez, l’étaient pour les agents secrets.
La notion de « vide » cinématographique n’étant pas identique pour tous, chacun est libre
en se penchant au-dessus de celui, à la fois scénaristique et interprétatif, de « The mummy 3 » de voir jusqu’où il peut faire face à l’ennui suscité par le rien.
En ce qui nous concerne, le test de résistance n’a pas été concluant.
L’attention s’est rapidement « momifiée ». Sans l’espoir d’une résurrection par la seule raison d’être du film : distraire. (m.c.a)
(*) « National treasure I et II » de Jon Turteltaub