A éviter
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THE SON OF NO ONE

Dito Montiel (USA 2011)

Juliette Binoche, Katie Holmes, Channing Tatum, Al Pacino,Ray Liotta

93 min.
19 octobre 2011
THE SON OF NO ONE

"The son of no one" ou "The film of no one"" ?

 

Y a-t-il un metteur en scène aux commandes de ce film qui donne l’ impression plutôt dérangeante de ne proposer , avec une constance acharnée, que du flou et du n’importe quoi.

La seule chose qui y semble définie c’est le quartier, le Queens d’après "nine eleven" (*), dans lequel se situe une action qui perd, au fil du récit, consistance et intérêt - un jeune flic, Channing Tatum (**) y reçoit là où il a grandi sa nouvelle affectation.

Il va découvrir qu’un secret le concernant pourrait en refaisant surface modifier sa vie, celle de sa femme, une exécrable Katie Holmes, et de sa fille.

Le spectateur lui y découvre que le cinéma peut être une un miroir aux alouettes et que l’affiche annonçant en gros caractères la présence d’Al Pacino, Ray Liotta et Juliette Binoche est mensongère tant leur rôle relève plus de l’apparition que de l’interprétation.

Miroir aux alouettes aussi parce que l’histoire est traitée avec incohérence, que la mise en scène brille par une absence forcenée de style et de rythme et que le sentiment de culpabilité qui taraude le héros est autant dépourvu de finesse que de crédibilité.

Rien ne reste de « Son… » après sa vision. Si ce n’est un sentiment de gâchis dont la litière est faite de platitude, d’approximations et de banalités déjà maintes fois ressassées.

Le film, adapté d’un roman du réalisateur que nous n’avons pas cru indispensable de lire, a été projeté au Sundance Festival 2010.

Qu’est-ce que les festivaliers ont dû rigoler … (mca)

(*) comme dans le 1er film du réalisateur « A guide to recognizing your saints » - à propos de "New York" saluons le beau documentaire de Sophie Bassaler et Bertrand Loutte proposant sur TCM une ballade déliée panoptique dans l’histoire de la reine des métropoles au 7ème art. Histoire racontée par un Martin Scorsese très en verve joyeuse.
(**) déjà convaincant dans « Fighting » du même réalisateur.