janvier 2008

Il y a des films que l’on déteste violemment. Violemment et impulsivement. D’une impulsivité aussi instinctive que rationnelle. Et ce pour des motifs qui relèvent tout autant de la restriction du « malgré » que de la justification du « parce que (…) > Lire la suite ...

Le 29 mai 1953, Edmund Hillary et son sherpa Tensing Norgay sont les premiers à gravir le sommet de l’Everest. Le 25 mai 2001, Erik Weihenmayer renouvelle cet exploit auquel il apporte une nouvelle envergure. Parce qu’il est aveugle. Il (…) > Lire la suite ...

Un film fait pour les petits. Et que les grands qui les accompagneront verront sans déplaisir. D’où vient l’inspiration de cinéastes ? Du ciel, des étoiles et de la Lune pourraient répondre deux d’entre eux. Le premier, George Lukas, parce (…) > Lire la suite ...

Que penser des producteurs qui consacrent à leurs films un budget marketing dont le nombre de zéros aurait permis à quantité de jeunes réalisateurs de réaliser un premier ou un second long métrage ? Qu’ils sont inconscients ? Qu’ils sont (…) > Lire la suite ...

A partir de quand de bons acteurs se rendent-ils compte qu’ils sont otages d’un film banal et/ou bancal ? André Dussolier a perdu 18 kilos pour entrer dans les corps et âme d’un policier atteint de troubles de la mémoire. Visage émacié, (…) > Lire la suite ...

Raconter l’Histoire à travers son histoire. Vraie ou fausse bonne idée ? Après avoir évoqué, il y a vingt-quatre ans, dans « Le thé au harem d’Archimède », Prix Jean Vigo 1983, son adolescence en banlieue française coincée entre des parents (…) > Lire la suite ...

Une salle de théâtre - « Les amandiers » à Nanterre en hommage à Patrice Chéreau. Un metteur en scène demande à son actrice principale : « Etes-vous droitière ou gauchère ? ». Elle répond « Plutôt droitière… enfin je crois ». Le ton est donné : (…) > Lire la suite ...

Si plusieurs petits dieux ont inspiré Karakatsanis dans son premier long métrage - notamment ceux de la recherche d’un ton personnel, d’une musique dantesque et d’une poésie qui n’a rien à envier à celle de Marie Gevers lorsqu’elle évoque la (…) > Lire la suite ...

Après avoir été " Cet obscur objet du désir » pour Bunuel", "Trop belle pour toi" devant la caméra de Blier, "Bérénice", "Lucie Aubrac", Louise de Rénal dans « Le rouge et le noir », Carole Bouquet, hélas, renoue avec la veine (pseudo) (…) > Lire la suite ...

Un conseil qui vaut pour ce film parce qu’il est la réussite des deux frères les plus talentueux du cinéma américain : take the Coen side of life. La frontière entre le Texas et le Mexique est un lieu privilégié de la délinquance au 7ème art. (…) > Lire la suite ...

En 2007 le premier film « Je vous trouve très beau » d’Isabelle Mergault a obtenu le César du Meilleur Premier Film. Si « Enfin veuve », sa deuxième réalisation, était sorti en mai, l’indulgence du Jury du festival de Cannes aurait-elle été (…) > Lire la suite ...

Avec "La Sconosciata", Tornatore change de registre. Le "Cinema Paradiso" devient le "Cinema Inferno". Irena est une jeune ukrainienne qui tombe sous l’emprise d’un réseau de débauche tarifiée auquel - elle l’apprendra par les coups - on (…) > Lire la suite ...

Rien à avoir avec le film de Peter Yates « Murphy’s war ». Dans cette guerre, celle de Charlie Wilson, on n’est pas sur les champs de bataille mais dans les coulisses. Celles de Washington et de son comité de financement qui détermine le (…) > Lire la suite ...

Lorsque sort en 1982, aux éditions André Moreau, le livre de Claude Guillon et Yves le Bonniec « Suicide, mode d’emploi » c’est le tollé. Depuis avec la multiplication des attentats-suicide et les différentes lois sur l’euthanasie demandée, la (…) > Lire la suite ...

« Quand l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit » (Victor Hugo) « Quand l’enfant grandit, le cercle de famille pourrit » Octogénaire dopé par un scénario à couper le souffle, Sidney Lumet est de retour et en grande forme. Après un (…) > Lire la suite ...

Il y a des tandems à bénir. Aki Kaurismaki et Matti Pellompää, Tsai Ming-liang et Lee Kang-she. Ken Loach et son scénariste Paul Laverty avec lequel Floreal Peleato s’est intelligemment entretenu dans le magazine Positif en son numéro de janvier (…) > Lire la suite ...

En 1934, Clark Gable et Claudette Colbert étaient contraints de partager, pour une nuit, une chambre de fortune. En guise de cloison : une couverture aux résonnances prophétiques « le mur de Jéricho ». C’était dans le tendre et cocasse « New (…) > Lire la suite ...

Inachevée et posthume - deux adjectifs qui ne sont pas nécessairement jumeaux -« California… » est l’accrochante farce d’un réalisateur dont la valeur n’a pas attendu le nombre des années. A 28 ans à peine, ses courts métrages (*) ont tous été (…) > Lire la suite ...

Lorsque qu’il nous donne l’impression qu’une existence peut se déployer en plusieurs vies, Sean Penn a toute notre attention. Lorsqu’il émaille son histoire d’invocations répétées à Dieu, la sympathie éprouvée pour cet ex bad boy devient (…) > Lire la suite ...

Soutenu par Amnesty International, « Rendition » est un drame de série C au contenu engagé d’une série A. Ce qui en fait un film plutôt moyen de classe B. Un peu dans la lignée de « Blood diamond » d’Edward Zwick, - des acteurs célèbres, (…) > Lire la suite ...

Aïe. Joe Wright n’est pas James Ivory (*). Ni Keira Knightley Kristin Scott-Thomas (**). Le titre français bizarrement traduit de l’anglais « Reviens-moi » donne envie de le corriger par un autre impératif : « Ne vous croyez pas obligé d’y aller (…) > Lire la suite ...

En antidote à cette « Chambre des morts », confuse, glauque, malsaine et E.A ( !), se donne encore pour quelques jours l’étrange et magnétique « Du levante » de Roy Andersson. Pourquoi se refuser de privilégier, dans son escarcelle 7ème art, la (…) > Lire la suite ...

Il y a des clefs qui n’ouvrent aucune serrure. Même si derrière la porte il y a des acteurs qu’on se réjouissait - avant de voir le film - de retrouver. Ceux qui donnent au cinéma français sa saveur de gratin. Hélas à force de vouloir employer (…) > Lire la suite ...

Décidemment c’est aussi la période des soldes sur les écrans de la capitale. En ce début d’année on sort les rossignols, ces films de (presque) fond de tiroir - même s’ils ont été projetés dans des festivals, en l’occurrence celui de Gérardmer - (…) > Lire la suite ...

Merci à David Cronenberg, Sean Penn, Ethan et Joel Coen, Ridley Scott, James Gray et à bien d’autres de se souvenir, à chacun de leurs films, que la 7ème discipline est aussi un art. Ce que semble avoir oublié Jon Turteltaub et Nicolas Cage (…) > Lire la suite ...