février 2008

  • Avec le même allant que celui de Martin Scorsese lorsqu’il s’est intéressé au blues dans une série de documentaires (*) consacrés à son histoire, à ses grandes figures et à ses multiples formes, Carlos Saura poursuit avec « Fados » le voyage initié, après (...) > Lire la suite ...
  • L’intérêt pour les deux parties d’un ensemble suscite-t-il ipso facto un engouement pour ledit ensemble ? Autrement dit si on aime Paris et si on apprécie Cédric Klapisch, sera-t-on séduit par le "Paris" de Klapisch ? Rien n’est moins sûr. Car (...) > Lire la suite ...
  • Trois syllabes qui claquent comme une mitraillette pour un film qui parle de la guerre. Celle d’Irak en l’occurrence, mais qui bien au-delà du cas d’espèce tente de cerner les conséquences des multiples représentations d’un conflit sur celui qui le (...) > Lire la suite ...
  • « Bienvenue … » c’est ouvrir la porte d’une maison chaleureuse dont les habitants vous accueillent avec le sourire et la jatte de café revigorante. Evidemment le parti pris de poser sur la région du Nord un regard hyper convivial sent souvent son « (...) > Lire la suite ...
  • Vous mettez dans un shaker une écrivaine suicidaire, une actrice névrosée, une jeune mariée, une femme abandonnée, une émigrée et une vieille dame irascible. Vous saupoudrez le tout d’un zeste de mélancolie, d’un chouia d’humour et vous obtenez une (...) > Lire la suite ...
  • Il y a des films qui touchent par leur douceur et le sentiment de bien-être et tristesse mélangés qu’ils procurent. Qui donnent envie, une fois rentrés chez soi, d’ouvrir les tiroirs à la recherche du doudou ou du nounours qui nous a aidés à affronter (...) > Lire la suite ...
  • Quelle belle idée. Qui pourtant ne réussit pas totalement à faire de « Surya » un bon film. Mais plutôt un intéressant documentaire. Le postulat du réalisateur est simple : rencontrer de la côte belge - Ostende, la ville d’Ensor, d’Arno - au Vietnam, (...) > Lire la suite ...
  • « The flock » ou le flop intégral. Quelle mouche a donc piqué Richard Gere et Claire Danes pour qu’ils acceptent de jouer dans ce film au thème malsain et à la mise en scène sans intérêt ? On a connu Wai-keung Lau (*) plus inspiré dans son puissant « (...) > Lire la suite ...
  • Depuis qu’un soir de 1994 - lorsqu’elle jouait à Bruxelles, dans des décors aménagés à l’arrière d’un cinéma désaffecté de Bruxelles, « Mina Tannenbaum » de Martine Dugowson - on a aperçu la silhouette gracieuse d’Elsa Zylberstein traversant le boulevard (...) > Lire la suite ...
  • Une fois acceptées les prémisses que les juristes représentés dans « Notre univers … » ressortissent au virtuel, le film perd ses couleurs d’invraisemblable vaudeville pour celles d’unes satire, légère et rondement menée, du monde du travail. Margot et (...) > Lire la suite ...
  • Avoir un langage cinématographique, le décliner de façon à rendre l’imperceptible aussi éloquent que le perceptible, le magnifier par l’image et le son - tous les sons (bruits, voix, musique (*), vibrations acoustiques) sont des opportunités à créer (...) > Lire la suite ...
  • « Vitus » est un film qui raconte sans envergure une histoire qui potentiellement a de l’envergure. Cette dissonance perceptible dès les premières images crée un sentiment d’inaccompli et de "peut mieux faire" qui chagrine (un chouia) quand on se (...) > Lire la suite ...
  • « This is England » est un film à petit budget et à visée juste. S’il n’a pas le chic de l’écriture henryjamesienne, il en a le regard acerbe qui, une fois accroché à son sujet, ne le lâche plus. Pour s’y concentrer d’une façon de plus en plus serrée, de (...) > Lire la suite ...
  • Après les « Roses » (*), les « Tenenbaums » (**), bienvenue aux « Savages ». Les premiers avaient inquiété, les seconds amusé, les derniers émeuvent. Ils sont trois. Un père dont la santé décline, une fille coincée entre un quotidien médiocre et des envies (...) > Lire la suite ...
  • Un des paris les plus hasardeux dans la vie d’un cinéfan est de revoir un film qui l’avait enchanté lorsqu’il était enfant. Pari à deux branches également risquées. Revoir le film dans sa matrice originelle engendrera-t-il une déception ? Voir le film (...) > Lire la suite ...
  • Il n’y aura pas de nouveau miracle. Ce « Miracle des loups » rendu célèbre dans les années 1960 grâce au film d’André Hunebelle. Malgré le charme de Laetitia Casta égal à celui de Rosanna Schiaffino, l’histoire de cette jeune fille qui décide, dans la (...) > Lire la suite ...
  • Quand le disciple est prêt, le maître, dit-on, arrive. Et quand le disciple a appris à apprendre, peut-il devenir le maître ? Voilà l’intéressante question qui se pose à la vision de cette deuxième réalisation (*) de Lee Kang-sheng, l’acteur fétiche - (...) > Lire la suite ...
  • A chacun son adage. Au « Quand New York éternue, les bourses mondiales s’enrhument » des investisseurs, répond « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Mexique » des climatologues. C’est au tour maintenant des amoureux (...) > Lire la suite ...
  • Hystérésis. Le mot qui vient à l’esprit après la vision de ce film à la beauté contemplative et poignante L’hystérésis ou la rémanence des images. Celles qui restent bien au-delà de leur vision. Parce qu’elles touchent l’oeil mais aussi et surtout cette (...) > Lire la suite ...
  • Personne ne peut contester à Kusturica d’avoir un sacré tempérament. Tempérament de feu dont il ne peut se départir puisqu’il lui est chevillé au corps et à l’âme. Puisqu’il est la manifestation, tangiblement sonore, de l’inconscient collectif balkanique (...) > Lire la suite ...
  • L’adaptation cinématographique d’un roman et ses limites. Limite de la fidélité textuelle lorsqu’elle n’est pas animée par le souffle de l’inventivité visuelle. Bénéficiant d’un extraordinaire bouche-à-oreille, acclamé par la critique, multi primé, le livre (...) > Lire la suite ...
  • Du convexe au concave. Du lyrisme à l’énigmatique. L’œuvre de Tim Burton est celle d’un verrier. Elle laisse passer des images et de la lumière. Des images toujours aussi expressives qui collent le tragique et le trash, supportant une intrigue (...) > Lire la suite ...
  • Back to black. And white. Ces deux couleurs, celles du tao et du « Renaissance » de Christian Volckman, qui sont les tombes et berceaux d’une lumière qui lutte, malgré tout, pour émerger. Pour exister. Sous l’égide d’Etienne Robial (*), six graphistes (...) > Lire la suite ...
  • Dans un de ses plus célèbres films, « Cris et chuchotements » Bergman fait dire à l’une de ses héroïnes - Ingrid Thulin - ces mots qui scellent le rapport de la plupart d’entre-nous avec la mort : « Je suis en vie. La mort n’a rien à faire avec moi. ». (...) > Lire la suite ...
  • Hollywood’s wars. Elles pourraient, à elles seules, former un sous-genre de la catégorie à laquelle Patrick Brion, aux éditions de la Martinière, a consacré une formidable monographie : le cinéma de guerre. Qui pourrait contester après « The constant (...) > Lire la suite ...
  • "Rambo" ou l’acrostiche d’un morbide n’importe quoi. R comme révulsif. A comme attrape-nigauds. M comme médiocre. B comme barbare. O comme offensant. Offensant pour les conflits qui se déroulent, en ce moment même, aux quatre coins de la (...) > Lire la suite ...
  • Alors qu’il est très tendance d’ironiser sur les problèmes de la société occidentale moderne ou d’y apporter des réponses violentes, invraisemblables, abrutissantes, voilà une réflexion qui, sous sa convivialité bon enfant, cache une inattendue audace. (...) > Lire la suite ...
  • Après les sœurs Papin, les frères Papet. Un lien entre les deux : les « Blessures assassines » (*)datant d’une enfance dont on se remet difficilement. L’histoire des premières a inspiré Jean Genêt. Les seconds ont choisi la voie de la biographie à quatre (...) > Lire la suite ...
  • « Max & CO » ou encore une jolie façon de prolonger le festival Anima qui vient de se clôturer à Flagey. Coup d’essai réussi pour ce premier film de deux jeunes réalisateurs-animateurs suisses qui ont dû, enfants, voir et revoir « The strange (...) > Lire la suite ...
  • Oui. La réponse est définitivement oui. A la question posée par Alain Finkielkraut dans « Le Nouvel Observateur » de ce 31 janvier 2008 : existe-t-il un risque d’ accoutumance à l’idiotie ? C’est ce que rappelle avec une navrante évidence le dernier (...) > Lire la suite ...
  • Comment appeler un film dans lequel les invocations à « Dieu » ou à « Jésus » sont aussi nombreuses que les immeubles détruits dans ce « Cloverfield », en lequel certains esprits lisent une métaphore de l’attaque surprise du 11/09/01 sur les Twins Towers (...) > Lire la suite ...