juillet 2011

  • Ils se comptent sur les doigts d’une seule main les cinéastes qui, dans les années 1970, ont su allier un exceptionnelle maîtrise technique à une créativité narrative traquant sous toutes ses formes la misère affective. Créativité brute, (…) > Lire la suite ...
  • Selon Jean-Luc Godard (*), c’est à Aristote que nous devons la création de la conjonction « donc » laquelle exprime, avec l’apparence implacable de la logique, une conséquence à une idée. Ainsi du « Je pense donc je suis » de Descartes au « Je (…) > Lire la suite ...
  • Ceux qui prétendent que le bonheur n’est pas au bout du monde mais à portée de mains mentent-ils ? On devrait poser la question à Svet-Ake , sorte de Zorro électricien qui croit pourvoir impunément voler le gouvernement pour alimenter les (…) > Lire la suite ...
  • Prenez une cuillère - pardon, une louche - que dis-je ? , un seau de bons sentiments. Mélangez avec une énigme de seconde main et saupoudrez le tout d’effets pyrotechniques spectaculaires. Vous obtiendrez Super 8 , un cocktail impressionnant mais (…) > Lire la suite ...
  • « Le cœur est un chasseur solitaire » - Carson McCullers. Il peut s’y nicher tant de choses, souvenirs, regrets et questions, que le silence du héros de cette 6ème réalisation d’un cinéaste qui fut l’assistant de Jacques Doillon sur « A propos (…) > Lire la suite ...
  • Gone with the Wyoming ou encore comment passer du flop au hit. De l’échec commercial au film culte. En effet quand le film sort en 1980, il est fraîchement reçu tant par les critiques que par le public. Traînant même la réputation d’avoir ruiné (…) > Lire la suite ...
  • Peut-on donner ce que l’on n’a pas ? Du bonheur par exemple. Ils sont deux - déterminés, talentueux et se connaissant bien puisqu’ils ont déjà collaboré sur " Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon" - aux rênes de ce film qui a (…) > Lire la suite ...
  • Inutile de miser un cent sur cette « Case départ ». Vous êtes sûr de la voir fondre, flinguée par la balourdise d’un film qui présente la rare singularité de témoigner à charge de ce qu’il prétend dénoncer : la xénophobie. Caricatures, (…) > Lire la suite ...
  • Nous sommes tous destinés à le rencontrer un jour cet ange auquel Cocteau (*) a donné un nom en lame de couteau pointée sur le cœur, Heurtebise. Cet ange de la mort auquel Isabelle Carré va prêter dans ce film cette ferveur introvertie si (…) > Lire la suite ...
  • « Tu vois, pour moi, le cinéma c’est ça. … C’est la couleur du plan. La couleur du plan, c’est la couleur du mot » - Marguerite Duras dans « Entretiens avec Dominique Noguez" parus chez Benoît Jacob. Et la couleur elle explose chez Michel (…) > Lire la suite ...
  • " Gott is tot ". " Dieu est mort … et c’est nous qui l’avons tué " Faux Cher Frédéric Nietzsche, Dieu est mort de tristesse parce qu’après avoir vu « Les mythos », il s’est rendu compte qu’il ne pouvait plus grand-chose pour la planète 7ème (…) > Lire la suite ...
  • « Notre besoin de consolation est impossible à rassasier » de Stig Dagerman. (*) C’est par une écriture brève et brûlante que l’écrivain suédois a cristallisé l’inaptitude de l’homme à la quiétude. C’est dans « Aurora » par un langage lent et (…) > Lire la suite ...
  • Voir ou revoir « Taking off » c’est réussir un carreau en jouant à la pétanque. Un moment de plaisir et d’étonnement mélangés. Par le coup de pep donné au regard et à l’esprit par ce film, le premier réalisé aux Etats Unis, par un Milos Forman (…) > Lire la suite ...
  • Comme dans une fable de La Fontaine dans laquelle Maître Renard est alléché par l’odeur d’un fromage, le cinéphile peut être lui aussi leurré par une critique - en l’occurrence celle d’Isabelle Regnier dans « Le Monde » du 13 octobre 2010 - (…) > Lire la suite ...
  • 13 assassins , remake de l’œuvre d’Eiichi Kudo (1963), est un film de genre (un jidai-geki pour être précis*). Telle serait la description la plus fidèle du dernier long métrage de Takashi Miike. Peu importe le scénario, le réalisateur y a mis (…) > Lire la suite ...
  • La modernité et le vieux maître. Ce n’est pas parce que tout ou presque a été dit et écrit sur les films de Satyajit Ray que le débat est clos sur l’œuvre de cet immense cinéaste pour lequel l’écriture scénaristique ne fait qu’un avec sa mise (…) > Lire la suite ...
  • L’été au cinéma est ce que la Toyota hybride est au monde de l’automobile (*) : il fait appel à deux sources d’énergie. L’une de qualité pointue (l’Ecran total) et l’autre qui semble tombée du camion duquel il aurait été parfois plus avisé de (…) > Lire la suite ...
  • On en a maintenant la preuve, le boa constrictor ne sévit pas qu’en Amérique centrale et du Sud. Il est aussi tapi dans l’ombre des salles de cinéma où il avance masqué sous les traits d’un acteur bourru et peu convaincant et avec l’alibi d’une (…) > Lire la suite ...
  • Dans GLENN, The Flying Robot de Marc Goldstein (un réalisateur belge ) , Jack (qui porte bien son nom …), un pianiste alcoolique à la main cassée entraine un « robot domestique » à jouer pour lui et compte l’utiliser pour battre Henry, son rival (…) > Lire la suite ...
  • Suffit-il que les lumières s’éteignent, que la projection commence pour que s’installe le miracle ? Le miracle d’un film qui emmène dans une réalité qui distraie du quotidien et en élargit les fades et répétitives couleurs. S’il n’en est pas (…) > Lire la suite ...
  • Le cinéma offre souvent un refuge. Une intimité douillette à partir de laquelle le spectateur contemple, avec plus ou moins de détachement, les bonheurs et malheurs du Monde et réfléchit (du moins certains d’entre eux...) à leurs conséquences sur (…) > Lire la suite ...
  • Sweet Lord ! Qu’est-ce qui pousse les producteurs à soutenir de tels films, les réalisateurs à les mettre en scène, les acteurs à y jouer et les spectateurs à y aller ? Si l’espoir de cartonner au box office, dans les dvdhèques ou au rayon (…) > Lire la suite ...
  • Joe Wright, à qui l’on doit notamment les jolies subtilités « Atonement » ( Reviens-moi , 2007) et The Soloist (2009), est un cinéaste surprenant. Il s’attèle à mettre en images des atmosphères très variées, des époques et des cultures diverses (…) > Lire la suite ...
  • Quel histrion ! Enfoncées la fiction de Xavier Durringer « La conquête du pouvoir » ou la farce de « Pater » d’Alain Cavalier avec ce documentaire à la fois distant et vitriolant dans lequel Yves Jeuland nous montre que s’impliquer dans un (…) > Lire la suite ...
  • Il est des films dont l’intérêt croît à chaque plan. "Culloden" est de ceux -là. Parce qu’il instille une force peu commune qui étreint comme peut le faire une émotion lorsque, dégraissée de tout superflu et de toute vanité, elle finit par (…) > Lire la suite ...